Avez-vous déjà entendu parler de la discopathie cervicale ? Cette maladie touche une personne sur deux à l’échelle mondiale. Pour en savoir davantage sur cette maladie, suivez ce présent guide.
À propos de la discopathie cervicale
Dans le corps de l’humanité, chaque vertèbre est séparée par un disque intervertébral. Doté d’un anneau fibreux de cartilage et d’un noyau gélatineux, ce disque protège la colonne vertébrale et toutes les vertèbres de tout type de chocs à l’extérieur du corps. Il permet également de maintenir l’espace entre les vertèbres. Sachez que les disques intervertébraux jouent un grand rôle dans le corps. Quand ces disques sont abîmés, les vertèbres se déforment et de nombreux signes apparaissent : c’est la discopathie. La discopathie est le plus souvent d’origine dégénérative. Cette maladie peut se manifester au niveau de la lombaire (discopathie lombaire) ou dans la région cervicale (discopathie cervicale). En ce qui concerne la discopathie cervicale, cette maladie touche le disque se trouvant entre les vertèbres cervicales, plus précisément à proximité de la nuque.
Quels sont les symptômes de la discopathie cervicale ?
Nombreux sont les symptômes de cette maladie, à savoir une douleur au cou et une douleur au niveau des omoplates ou des bras. Ces signes apparaissent souvent en fin de journée. Le malade est donc en déséquilibre total, car il ressent une grande fatigue et des douleurs inexplicables au niveau de sa colonne vertébrale et sa lombaire. Lorsque ces signes se manifestent, il faut consulter immédiatement un médecin spécialiste pour ne pas aggraver la maladie. Cette dernière se développe suivant l’état et l’âge du patient. Arrivé à un stade avancé, une hernie discale et une arthrose intervertébrale peuvent apparaître. Sachez que la discopathie dégénérative (dégénérescence discale) et la hernie discale aiguë sont les lésions discales cervicales les plus fréquentes chez l’homme.
Diagnostiquer la discopathie : comment procéder ?
Seul le médecin peut diagnostiquer la présence de cette maladie. Il identifie les facteurs de risque et les symptômes. La discopathie est une maladie génétique. Certains facteurs peuvent également développer cette maladie, à savoir le tabagisme, l’obésité, etc.
Pour le diagnostic, le médecin recommande de réaliser des examens d’imagerie pour voir au mieux la face du rachis sur l’étage cervical. Si le résultat de l’examen indique que la racine nerveuse est affectée, le médecin procède immédiatement à un examen IRM.
Comment traiter la discopathie ?
Il existe plusieurs traitements efficaces pour traiter cette pathologie. Le traitement dépend plus particulièrement de l’avancée de la maladie. Quel que soit le traitement choisi par le médecin, le but principal est avant tout de soulager les douleurs intenses. Le médecin prescrit des médicaments anti-inflammatoires et antalgiques. Il invite également le malade à faire une kinésithérapie afin d’assouplir le rachis. En cas de gravité, il réalise des traitements chirurgicaux. L’usage du collier cervical est désormais la meilleure solution pour traiter efficacement cette maladie. Il soulage et traite les douleurs de la discopathie.
Bref, si vous détectez une douleur au cou ou une douleur au niveau des bras et des omoplates, il peut s’agir d’une discopathie cervicale. En cas d’absence de traitement, ces douleurs peuvent s’intensifier et s’accompagnent de la formation d’une hernie discale et d’une arthrose.